Psychothérapie transpersonnelle & Respiration holotropique
C’est C.G. Jung qui a le premier utilisé le terme Transpersonnel dans un article paru dès 1917 et intitulé : « l’inconscient personnel et transpersonnel », et c’est en 1971, qu’Abraham Maslow (cofondateur de la psychologie humaniste), Antony Sutich et Stanislav Grof (fondateur de la respiration holotropique) ont créé : « l’Association pour la Psychologie Transpersonnelle ». Ils choisirent le terme « transpersonnel » afin d’intégrer la dimension spirituelle à la Psychologie Humaniste dont ils étaient alors les figures de proue …
« Trans », signifiant au-delà et « personnel » renvoyant à la notion de personnalité ou d’ego, le transpersonnel désigne donc ce qui est au-delà de l’ego, au-delà de notre personnalité.
En France, la psychologie transpersonnelle est encore absente des enseignements universitaires du fait de sa posture qui intègre clairement la dimension spirituelle de l’humain. Grof définit la psychologie transpersonnelle comme « une discipline visant à faire une synthèse de la spiritualité authentique et de la science ».
la psychanalyse nous a permis de savoir que nous avons un inconscient et nous a expliqué comment se construisent les névroses, la psychologie humaniste et le mouvement du potentiel humain nous ont ouvert la porte de nos émotions, nous ont fait comprendre les liens unissant notre corps et notre psychisme, s’ouvre maintenant l’ère de la psychologie transpersonnelle nous invite à prendre conscience que nous sommes des êtres spirituels incarnés.
La psychologie transpersonnelle ne nie pas les découvertes de la psychologie traditionnelle, elle les intègre. Dans ce processus thérapeutique, elle s’intéresse à l’histoire biographique de la personne, à ce qui lui est arrivé depuis sa naissance mais aussi à ce qui s’est passé avant, notamment l’extrême importance du vécu de la naissance et de la vie périnatale sur le développement futur de cette personne et prends en compte la psycho-généalogie. Afin de ne plus ignorer l’ensemble plus vaste dans lequel s’inscrit son histoire, la possibilité de vies antérieures, les liens subtils qui l’unissent à d’autres êtres, à sa famille, à la nature elle-même et sa relation énergétique au monde des archétypes et des symboles qui tissent une trame avec laquelle nous avons à dialoguer.
La psychologie transpersonnelle permet de nous resituer dans notre quête de l’essentiel, la recherche du centre de notre vie, peut-être qu’après le « pourquoi? », il s’agit d’envisager le « pour quoi » nous sommes ici.
Elle se développe à partir d’approches et de techniques spécifiques, comme par exemple, la Respiration Holotropique mais peut aussi faire appel à d’autres techniques comme l’hypnose, la respiration circulaire, la sophrologie, etc …
C’est aussi un travail de conscience, cette conscience qui vient du fond de notre Etre, même du fond des âges, et qui surgit parfois malgré nous, est un guide, une source d’informations, venant de notre « guérisseur intérieur personnel»
Ce travail sur la conscience et sur les différents niveaux de conscience est la base même de cette approche thérapeutique, et de la relation entre le thérapeute et son patient.
Le travail thérapeutique vise autant à soulager la souffrance et panser les blessures qu’à soutenir le développement de chacun et à mobiliser les ressources qui sommeillent en nous.
La psychologie transpersonnelle accorde une grande importance à la relation (elle rejoint en ce point la Gestalt thérapie) car d’un point de vue psychologique, c’est dans les premiers liens que nous avons tous été à la fois nourris et parfois blessés.
Dès lors, c’est grâce à une relation bienveillante, authentique et engagée que les blessures pourront être pansées, dans le cadre sécure et déontologique posé par le thérapeute, d’où l’importance de la relation thérapeutique, que la thérapie pourra ouvrir vers de nouveau horizons.